28 Oct Comment faire face aux conséquences psychologiques du confinement covid-19 ?
Vertiges, palpitations, pensées qui tournent en boucle, insomnie… L’anxiété prend de nombreuses formes, et est un vrai fléau qui touche une grande partie de la population : 21 % des 18-65 ans vivront au moins un épisode de trouble anxieux dans leur vie (1) ! Mais pas de panique : il existe pléthore de solutions pour gérer une anxiété trop présente. Notamment la sophrologie et la relaxation, au travers de nos ateliers !
L’anxiété, une prison mentale dont on a du mal à s’extraire
L’anxiété est une réponse naturelle du corps vis-à-vis d’un élément extérieur. Il est donc tout à fait normal que nous soyons anxieux de temps à autre ! Malheureusement, dans certains cas, elle peut dégénérer en un état chronique.
Le terme même d’anxiété regroupe plusieurs réalités, à commencer par l’épisode anxieux passager, que nous connaissons tous, mais aussi l’anxiété sociale, la phobie, le TOC, le trouble panique et enfin le trouble anxieux généralisé. Il est intéressant de savoir qu’en moyenne, les femmes ont deux fois plus de chances d’être touchées par un trouble anxieux que les hommes, avec une prévalence chez les jeunes adultes.
Les manifestations physiques et psychiques de l’anxiété sont nombreuses, et peuvent être parfois impressionnantes, notamment en cas d’attaque de panique ! En conséquence, on entre dans un cercle vicieux où l’on redoute la survenue de ces symptômes, ce qui génère de l’anxiété, qui se traduit en symptômes, et qui génèrent à leur tour encore plus d’anxiété… C’est par exemple le cas typique de l’angoisse de l’insomniaque qui retarde l’heure de son coucher par peur de ne pas dormir et qui, par manque de sommeil réparateur, renforce son stress.
Lorsque cette anxiété inappropriée n’est pas traitée, elle peut dégénérer en trouble anxieux généralisé, c’est-à-dire un état de stress quasi permanent où l’on ne parvient plus à contrôler ou rationaliser ses pensées. Voire même, pour la forme la plus grave, entraîner une dépression majeure.
Si, en première intention, les personnes souffrant d’anxiété se voient prescrire un traitement médicamenteux, il s’agit ensuite d’opérer de profonds changements pour traiter la source même de l’anxiété, puis trouver et consolider un nouvel équilibre. Il est essentiel de reprendre le contrôle de ses pensées, d’aborder différemment ses problèmes et de retrouver un mode de vie sain. Cela peut être fait en psychothérapie (notamment par la thérapie cognitive-comportementale), mais aussi au travers de pratiques complémentaires telles que la méditation, la relaxation ou encore… la sophrologie !
La sophrologie, une technique de lutte contre l’anxiété reconnue par le milieu médical
En France, la sophrologie en tant qu’outil de gestion du stress a fait une entrée (discrète) dans les établissements hospitaliers. Cela ne fait en effet que depuis quelques années que les thérapies complémentaires côtoient la médecine conventionnelle dans ces structures, mais leurs bienfaits sont de plus en plus remarqués ! Par exemple :
L’Institut Curie propose depuis 2007 des séances de sophrologie pour aider ses patients à gérer le stress lié aux soins et à la maladie.
Le CHU de Montpellier utilise la sophrologie dans la prise en charge des patients les plus anxieux (claustrophobie dans les appareils d’IRM, stress important à l’approche d’un examen…).
Le CHU de Bordeaux propose des formations de sophrologie à son personnel soignant pour mieux aider leurs patients à combattre leurs angoisses.
Et pour cause !
Des chercheurs de l’Université de Stanford ont prouvé le lien entre respiration et relaxation par la stimulation de neurones régulant une région du cerveau impliquée dans l’anxiété (2). L’Université Wayne State a quant à elle constaté une réduction de 50 % de la douleur après avoir proposé des exercices similaires à ceux utilisés en sophrologie sur des personnes atteintes de fibromyalgie, ainsi qu’une nette amélioration dans la gestion des émotions (3). Une aubaine compte tenu des nombreux symptômes parfois douloureux causés par l’anxiété (maux de ventre, maux de tête, douleurs dorsales…) qui ne font que renforcer l’angoisse.
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